Philippe Scialom - Psychologue Psychothérapie - Psychologie - Psychanalyse - Psychomotricité Enseignement - Cours - Articles - Guidance - Informations - Aides Parents - Enfants - Ados - Etudiants
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Troubles du langage

 

Le langage est une aptitude innée à communiquer qui est propre à l’être humain.

C’est un mode de comportement caractérisé par l’utilisation de symboles verbaux pour l’expression de ce qui est perçu, senti et penser. Son expression est mise en œuvre par les organes de phonation pour la parole et le langage oral ou par le moyen de signes matériels pour le langage écrit.

Le langage est l’emploi de la parole pour exprimer ses idées. Tout moyen de communiquer la pensée.

Chez l’enfant, on fait la distinction entre un retard de parole et de langage. La parole est la faculté de parler, c’est-à-dire la voix, les mots, les phrases, le discours.

Il n’y pas de parole sans langage.

 

Les troubles peuvent être secondaires à une pathologie acquise, à des carences affectives précoces, des déficiences intellectuelles et des troubles envahissant du développement.

Ils sont de différents types :

 

Troubles du langage oral

  • Retard de parole : le déficit est phonologique c’est-à-dire que l’enfant a des difficultés à organiser les sons dans les mots.
  • Retard de langage : le déficit est à la fois phonologique et syntaxique, l’enfant présente des carences en vocabulaire et des troubles de la syntaxe
  • Dysphasie de développement: trouble significatif, sévère et durable de l’évolution du langage oral.
  • Trouble de l’articulation : incapacité à prononcer ou à former certains sons correctement

-         Dysarthrie : difficulté de la parole due à une paralysie ou à un spasme des organes phonatoires (langue, lèvres, voile du palais)

-         Anarthrie : aphasie motrice sous corticale, c’est un trouble du langage qui consiste dans l’impossibilité d’articuler des sons. Le sujet comprend ce qu’on lui dit, il peut lire mais ne peut prononcer le mot qu’il lit. 

  • Aphasie : trouble qui porte sur l’expression et la compréhension du langage, et qui n’est lié ni à un état démentiel ni à une atteint sensorielle, ni à un déficit de l’appareil d’exécution.

Il s’agit principalement d’une détérioration du langage consécutive à une lésion cérébrale acquise, d’origine vasculaire, infectieuse, tumorale ou traumatique. On ne parlera d’aphasie proprement dite que lorsque la lésion survient après l’âge d’acquisition du premier langage, c'est-à-dire au-delà de 2 ans. Selon les cas le trouble portera :

-         Sur l’articulation : anarthrie

-         Sur la compréhension du langage et de l’évocation des mots, alors que l’articulation est normale : c’est l’aphasie de Wernicke

-         A la fois sur l’articulation et la compréhension du langage : aphasie de Broca.

  • Dyslalie : difficulté de la prononciation des mots due à une malformation ou à une lésion de l’appareil extérieur de la parole (langue, lèvre, dents, larynx). Le jeune enfant, âgé de moins de quatre ans, connaît beaucoup de problèmes d'articulation, ces dyslalies sont dites physiologiques puisqu'elles font partie du processus d'apprentissage du langage. Toutefois, la dyslalie est généralement considérée comme pathologique si l'enfant âgé de plus de 4 ans continue à avoir des problèmes d'articulation.

 

Troubles du langage écrit

  • Paragraphie : trouble caractérisé par la confusion de mots.
  • Dysorthographie : trouble de l'acquisition et de la maîtrise de l'orthographe
  • Dysgraphie : trouble affectant le geste graphique, l’écriture
  • Dyscalculie : difficultés d’apprentissage du calcul
  • Dyslexie : incapacité ou difficultés d’apprentissage de la lecture, dues à des troubles phonologiques.

 

Troubles de la parole

  • Paraphasie : trouble de l’utilisation des mots, qui ne sont plus employés dans leur sens véritable. Terme utilisé pour désigner les troubles du vocabulaire (exemple : déformation ou substitution des mots)
  • Bégaiement :trouble caractérisé par des blocages ou des répétitions entraînant une rupture du rythme ou de la mélodie. C’est un trouble fonctionnel sans anomalie des organes phonatoires et toujours lié à la présence d’un interlocuteur.

Il existe 3 types de bégaiement :

-         Clonique = répétition involontaire d’une même syllabe

-         tonique = blocage au cours d’une phrase

-         Tonico-clonique = mixte : répétition + blocage

  • Palilalie : trouble de la parole consistant en la répétition spontanée, involontaire, du même mot ou de la même phrase. Voisin de l’écholalie.
  • Echolalie :Tendance spontanée à répéter systématiquement la fin des phrases, habituellement de l'interlocuteur, en guise de réponse verbale.
  • Surdi mutité : privation de la parole par suite d’une surdité congénitale ou acquise dans les 1èers années de la vie (avant 8 ans).
  • Mutisme : L'absence de parole d'une personne dont l’origine n’est pas organique (cas de l'aphasie) et se distingue des cas de surdimutité.

 

Troubles de l’attention

L’attention est une grande fonction cérébrale supérieure. Elle permet de traiter, d’organiser et d’acquérir des informations qui influenceront notre comportement. L’attention est une ressource cognitive et est également une fonction exécutive.

Les termes « attention » et « concentration » sont souvent confondus dans le langage courant. Or, la concentration est un des mécanismes de l’attention.

 

Il existe deux processus de l’attention :

-         Contrôle attentionnel

-         Flexibilité cognitive

 

L’attention participe à l’efficacité cognitive. Les ressources attentionnelles d’un individu dépendent de lui et du contexte auquel il est.

Chez l’enfant, le contrôle attentionnel arrive à maturité vers 4 ans.

 

Les troubles peuvent être liés à des lésions cérébrales :

  • Lésions frontales (AVC, maladies dégénératives)

-         Difficultés d’attention sélective et d’inhibition

-         Patients distractibles

  • Lésions pariétales

-         Difficultés d’orientation de l’attention dans l’espace (par exemple négligence spatiale unilatérale)

 

Ou être caractérisés par le syndrome TDA ou TDAH développé précédemment.

 

 

Troubles des praxies

 

1)     Définition des praxies

Ce sont des systèmes de mouvements coordonnés en fonction d’un but à atteindre. (Piaget)

Ce sont des coordinations volontaires, issues d’un apprentissage. Elles sont régies par le processus cérébral suivant : conceptualisation de la tâche (recours à l’imagerie mentale), planification (organisation séquentielle) et exécution de la tâche. Une fois acquises, elles ne s’oublient pas. Elles sont normalement acquises entre 3 et 6 ans.

Exemple : apprentissage du vélo, de l’habillage, utilisation des couverts… .

 

2)     Troubles praxiques

Selon M. Mazeau ce sont des troubles de la réalisation du geste, dus à l’impossibilité ou la difficulté de programmer automatiquement (c'est-à-dire de façon inconsciente) les différentes séquences du geste volontaire.

Ce n’est ni une insuffisance d’apprentissage, ni un déficit mental. La personne connaît le résultat qu’il s’agit d’obtenir.

 

Pour l’enfant en situation de développement et d’évolution on parle de "dyspraxie développementale" ; pour l’adulte on parle d’"apraxie" (suite à une lésion cérébrale).

 

3)     La dyspraxie

L’exécution motrice d’un geste intentionnel est perturbée alors qu’il n’y a pas de retard mental, de handicap moteur visuel ou auditif, de trouble du développement psychoaffectif ni aucune atteinte lésionnelle sur le plan neurologique. On connait mal les causes de la dyspraxie. Elle peut se traduire par une fatigue excessive, une lenteur anormale due à l’exercice d’un contrôle volontaire extrêmement coûteux sur le plan attentionnel. La prévalence de la dyspraxie est de 3 à 6% chez les enfants.

 

* Remarque: les pays francophones font la différence entre les TAC (trouble de l'acquisition des coordinations) et la dyspraxie (trouble de la représentation et/ou planification des tâches apprises)

 

Il existe plusieurs types de dyspraxies :

 

a) Dyspraxies non constructives: concernent les troubles de la succession et séquentialité des constituants d'un geste. On trouve:

  • Dyspraxie idéatoire : trouble de la manipulation et utilisation d'un objet
  • Dyspraxie idéomotrice : altération des gestes simples isolés sans manipulation d'objet. Difficulté pour effectuer des gestes symboliques (ex: faire le salut militaire, dire bonjour..)
  • Dyspraxie de l’habillage : difficulté pour s'habiller seul, déboutonner et lacer par exemple. Attention toutefois car l’apprentissage de l’habillage est long (entre 3 ans et 6-8 ans) et complexe.

Dyspraxie bucco-linguo-faciale : Les programmations motrices comme souffler, siffler ou encore tirer la langue sont impossible à réaliser sous consigne verbale ou par imitation.

 

b) Dyspraxies constructives:

  • Dyspraxie visuoconstructive : Il s’agit d’un trouble dans les activités d’assemblage et de construction (empiler des cubes, des Lego…).
  • Dyspraxie visuospatiale : Trouble de l’organisation et de la structuration spatiale. Par exemple, l’enfant ne parvient pas à reproduire convenablement un dessin.

 

4) Caractéristiques des enfants dyspraxiques

Les enfants atteints de dyspraxie peuvent présenter plusieurs signes:

- des signes neurologiques discrets (ex: dysdiadococinésie: trouble de la réalisation du geste des marionnettes avec les mains)

- maladresse dans la motricité globale (ex: marche, sauts, course)

- maladresse dans la motricité fine (ex: enfiler des perles)

- déficits visuo-spatiaux (ex: cubes, encastrement, légo, graphisme)

- déficits de la perception tactile, du Schéma corporel (représentation et utilisation du corps), de la perception temporelle

 

5) Conseils pour l'entourage de l'enfant dyspraxique

Avec un enfant dyspraxique, rien ne sert de s'énerver, il faut faire preuve de patience, ceci évitera de frustrer l'enfant et permettra l'installation d'une possible relation de confiance.

Il faut préférer la verbalisation et le recours à la représentation mentale plutôt qu'une démonstration visuelle.

 

Si le trouble est majeur, on peut user de différents moyens pour éviter à l'enfant une certaine pénibilité, comme par exemple l'utilisation d'un ordinateur (le traitement de texte facilitant le repérage de l'enfant dans son écriture), on peut donner des photocopies (pour éviter une perte de temps au recopiage). Une des choses possibles à mettre en place, et très utile pour ce type d'enfants, consiste à élaborer avec lui un système de repères (ex: 4 bandes de couleur à mettre sur chaque côté d'une table pour différencier gauche/droite et haut/bas).

 

Pour valoriser les compétences de l'enfant et ainsi éviter de le mettre en échec, il est important de s'intéresser au contenu du travail fourni plutôt qu'à la quantité.


Pour finir, il semble judicieux de rappeler aux parents et enseignants de l'enfant que la dyspraxie est un trouble qui répond favorablement aux différents types de rééducation. La psychomotricité par exemple essaiera de travailler sur les coordinations, renforcera les capacités de l'enfant tout en prenant en compte l'aspect global de sa personnalité. La relation thérapeutique établie entre l'enfant et le thérapeute sera un excellent support pour étayer la remise en confiance de l'enfant et, de ce fait, l'inciter à approfondir les différentes ressources dont il dispose.

 

Troubles de la mémoire

 

Définition

La mémoire est une fonction qui permet de conserver et de faire revenir à l'esprit, à la conscience, une connaissance, une trace d'un savoir, une expérience acquise antérieurement.

 

Au niveau cérébral il n'y a pas de "centre spécifique" de la mémoire, mais plusieurs structures cérébrales sont impliquées. L'hippocampe (organe situé dans le lobe temporal) joue un rôle essentiel: il assure la mise en relation des informations stockées à différents endroits du cerveau, et assure le passage des souvenirs de la mémoire à court terme (MCT) vers la mémoire à long terme (MLT).

 

- l'hippocampe (organe situé dans le lobe temporal du cerveau): impliqué dans la mémoire à long terme + mémoire explicite + mémoire spatiale

- le diencéphale médian (autre organe): impliqué dans la formation de nouveaux souvenirs et dans la mémoire explicite (verbale).

-le néocortex frontal: impliqué dans la mémoire de travail

- les ganglions de la base : participent à la mémoire implicite (non verbale)

- la région antérieure du cortex: rôle dans la mémoire épisodique, elle stocke les évènements de vie

- la région postérieure du cortex: rôle dans la mémoire sémantique

- l'amygdale (dans le lobe temporal): rôle dans la mémoire émotionnelle, implicite et explicite

=> Toute atteinte/lésion d'une ou plusieurs de ces structures peut altérer la mémoire. Selon l'endroit de la lésion, une certaine zone du cerveau sera atteinte et donc les troubles mnésiques seront différents.

 

Il existe différents types de mémoire, selon la durée et la qualité:

 

1) Selon la durée

  • Mémoire immédiate ou sensorielle: elle existe pour tous les sens (ex: pour la vision, quand la lumière est encore perçue alors que le regard se détourne) et dure quelques secondes
  • Mémoire à court terme : maintien temporaire (20 à 30 secondes) d'une information (ex: mémoire d'un numéro de téléphone). On retrouve la mémoire de travail (avec un grand rôle dans les processus attentionnels): c'est le maintien temporaire et la manipulation de l'information pendant la durée de réalisation d'une tâche cognitive. La capacité de stockage (empan mnésique) est de 7 éléments +/- 2.
  • Mémoire à moyen terme: dure environ 1 journée (ex: souvenir de la météo du jour)
  • Mémoire à long terme : mémoire permanente avec des informations stockées pendant de longues durées, voire pendant toute une vie. Elle peut être schématisée comme la succession de 3 processus: l'encodage, le stockage, la restitution des informations.

 

2) Selon la qualité, la mémoire à long terme comprend:

 

- Mémoire explicite : déclarative (on peut la verbaliser)

-          Mémoire sémantique: connaissances générales (ex: la capitale de la France est Paris)

-          Mémoire épisodique: personnelle, ce sont les souvenirs des évènements autobiographiques

 

- Mémoire implicite : non déclarative (on ne peut pas la verbaliser, elle se manifeste par des performances motrices)

  • Mémoire procédurale: c'est la mémoire d’action (ex: faire du vélo)
  • Mémoire perceptive (apprentissage associatif): avec l'effet de primauté (ex: facilité à rappeler les premiers éléments d'une liste) et celui de récence (ex: facilité à rappeler les derniers éléments d'une liste)

 

- Mémoire émotionnelle: les souvenirs riches en émotion sont davantage inscrits dans la mémoire car, du fait de l'augmentation de la production de certaines substances chimiques, les souvenirs sont mieux consolidés.

 

3) Facteurs influençant la mémoire

- la vigilance, l'attention, l'éveil, la concentration

- la motivation du sujet à mémoriser

- l'état émotionnel (ex: un évènement chargé d'émotions sera mieux mémorisé)

- le contexte où on enregistre l'information

- l'oubli

 

Pour simplifier, le processus de mémorisation peut se décrire en 4 phases :
-> l'apprentissage : analyse immédiate de l'information sensorielle ; c'est la phase d'encodage.
-> la mémoire immédiate : persistance au niveau cérébral de la trace sensorielle.
-> le stockage mnésique : regroupement des données et leur codage. Il est basé sur l'élaboration de processus associatifs et comporte une phase de consolidation dans le temps qui évite la perte d'information.
-> le rappel mnésique : réutilisation des informations stockées. Si le sujet les raconte ou les revit mentalement, c'est l'évocation. S'il les retrouve lors d'une nouvelle confrontation, c'est la reconnaissance.

=> Un problème situé au niveau d'une de ces 4 phases peut entraîner un trouble de la mémoire.

 

Troubles des gnosies

 

Les gnosies désignent la capacité de reconnaitre par l’un des sens un objet, de se le représenter et d’en saisir la signification.

 

On parle de dysgnosie lors d’un trouble apparu au cours du développement de l’enfant.

Le terme d’agnosie signifie la perte des acquisitions antérieurement faites due généralement à une lésion cérébrale.

Ex : le système auditif est mature vers l’âge de 6 ans, si une lésion cérébrale intervient après cet âge, on pourra alors parler d’agnosie auditive.

 

Il existe des agnosies pour chaque sens :

L’agnosie auditive: Elle représente un trouble affectant la reconnaissance et l'identification des stimuli sonores généralement dus à une lésion au niveau du cortex temporal. Le patient atteint de ce déficit perçoit les sons, mais il ne les reconnaît pas. Il est incapable de les interpréter. Leurs capacités à lire, écrire et parler demeurent toutefois normales.

 

L’agnosie visuelle : Le sujet est dans l’incapacité de reconnaitre les perceptions visuelles souvent liées à une lésion du cortex occipital. On distingue différents types d’agnosies visuelles :

-         L’agnosie aperceptive : Le sujet n’a pas de représentation mentale de l’objet visuelle.

-         L’agnosie associative : Le sujet a une représentation mentale de l’objet. Il est capable de le reconnaitre, de le dessiner mais ne peut pas le dénommer ni exprimer son usage.

-         L’agnosie optique : Le sujet a une représentation mentale de l’objet. Il est capable de le reconnaitre, de le dessiner, de dire son utilité mais ne peut pas le dénommer.

-         L’agnosie des couleurs : le sujet perçoit les différentes couleurs mais ne peut les distinguer les unes des autres.

-         L’agnosie des visages : Le sujet ne reconnait les personnes par leur visage mais plutôt par leur voix et le toucher.

-         L’agnosie visuo-spatiale : Le sujet ne peut pas apprécier les distances, ni la dimension des objets.

 

Les agnosies sensitives : Incapacité de reconnaitre les objets grâce aux informations tactiles.

-         L’agnosie tactile : Le sujet ne reconnait pas les objets qu’il touche les yeux fermés.

-         L’asymbolie tactile : Le sujet est capable de reconnaitre la forme et la matière de l’objet mais est dans l’incapacité de l’identifier en l’absence d’informations visuelles.

-         L’agnosie proprioceptive : Le sujet ne comprend plus le sens des attitudes de son corps.

-         L’asomatognosie : C’est la perte de la connaissance du corps, de la capacité de reconnaitre les parties du corps et de les nommer. On distingue différents types :

  • L’hémi-asomatognosie: c’est le refus de reconnaitre comme sienne une partie de son corps.
  • La négligence : elle représente une indifférence par rapport aux troubles.
  • L’autotopoagnosie désigne l’incapacité à montrer et nommer les différentes parties du corps.

 

Les agnosies auditives :

-         La surdité corticale est l’incapacité à identifier les sons.

-         La surdité verbale est la perte de la compréhension du langage oral.

-         L’amusie est l’incapacité d’identifier la mélodie et le timbre de voix.

 

Troubles des fonctions exécutives

 

Les fonctions exécutives sont des processus cognitifs qui permettent au sujet d’adapter ses comportements selon le contexte. Ils correspondent à la mise en place de stratégies efficaces. Cela inclue le raisonnement, la planification, l’inhibition, la flexibilité mentale…

Trois fonctions sont davantage évaluées lors des bilans : planification, inhibition cognitive et flexibilité mentale.

 

-Troubles de la planification : difficulté d’organisation et de structuration (ex : lorsque l’enfant doit faire ses devoirs, il ne va pas organiser son travail, il procédera par « hasard » et fera le premier travail qu’il aura sous ses yeux).

 

-Trouble de l’inhibition : le sujet est dans l’incapacité de mettre de côté certaines informations pour se concentrer sur une tâche précise.

 

-Trouble de la flexibilité mentale : Difficultés à déplacer son attention d’une tâche à une autre.

 

Les fonctions exécutives arrivent à maturité vers 12 ans.

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